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L’évangile et les autres lectures que notre Père Jean-Marie a soigneusement choisis pour cette eucharistie nous révèlent sa vraie personnalité, l’idéal qui l’a toujours habité. Plus encore : ils nous précisent l’appel que Dieu nous adresse à nous aussi par son intermédiaire. En effet, il ne nous suffit pas d’entendre des textes bruts ; nous ne les entendons bien que vécus, incarnés par des personnes que nous aimons. C’est à travers elles que le Seigneur nous appelle. Et quand ces personnes nous quittent, leurs raisons de vivre apparaissent avec une plus grande force encore et nous interpellent.
Il s’agit vraiment d’une question d’actualité. Nous voyons que la foi diminue dans nos régions, parfois aussi dans notre famille. Il semble que certains ont même tout-à-fait perdu la foi. Alors nous nous demandons : quant à nous, que pouvons-nous faire aujourd’hui pour conserver, pour augmenter la foi autour de nous ? Mais, pour répondre à cette question, il nous faut d’abord nous demander ce qu’est en réalité la foi. Si les apôtres demandent au Seigneur d’augmenter en eux la foi, c’est parce qu’il leur avait déjà souvent reproché leur manque de foi : « Gens de peu de foi, pourquoi avez-vous douté ? » Et par ailleurs, Jésus admirait la foi de la Syro-phénicienne ou du centurion romain, un autre païen : « En vérité, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi. » Alors qu’est-ce que la foi que Jésus attend de nous et que nous lui demandons de voir croitre ?